Quels
sont les critères retenus lors de l'examens des dossiers de recrutement
?
Toutes
les moyennes sont prises en compte, le profil équilibré de l'étudiant,
les notes du bac de français, les commentaires des
enseignants de première et terminale, l'avis du proviseur.
Y-a-t-il
des critères rédhibitoires ?
Oui ! Une attitude désinvolte ou désagréable au lycée, ou une absence
de travail manifeste se traduira par un très mauvais classement du
dossier, indépendamment de ses notes.
Un niveau en mathématiques trop faible se traduira également par un
mauvais classement du dossier. En effet, l'expérience montre que les
étudiants ayant trop de difficultés en maths au lycée n'arrivent pas à
suivre en CPGE, non seulement en maths, mais aussi dans les autres
matières scientifiques. Il vaut mieux pour eux rechercher une autre
voie.
Y-a-t-il
des établissements "favorisés" lors des commissions de recrutement ?
Absolument
pas ! La commission de recrutement ne retient que des critères
objectifs. Chaque membre de la commission évalue individuellement et
sans être influencé par les autres membres tous les dossiers. Une
moyenne informatique est alors opérée. Puis la commission se réunit et
examine collégialement les dossiers présentant des appréciations trop
divergentes (bonnes ou mauvaises).
Faut-il
avoir fait la spécialité SI pour être pris en PTSI ?
Absolument
pas ! La commission de recrutement ne considère pas la spécialité
choisie par l'étudiant en terminale comme un critère. Par contre,
l'investissement personnel dans la spécialité choisie est évalué et
valorisé.
Le positionnement de la prépa DHUODA dans
le paysage national
Faire
ma prépa à DHUODA diminue-t-il mes chances de réussite aux concours par
rapport à
aller dans une "grande" prépa ?
Vaste sujet, qui mérite un développement, car c'est un paramètre
important dans la construction de votre parcours post-bac. Tout
d'abord, il ne faut pas confondre pour une prépa donnée le niveau de recrutement
et le niveau
d'enseignement. Certaines revues
publient un classement auquel il faut accorder une valeur très
relative. Explications :
Ce classement atteste par exemple que un grand lycée d'une
grande
ville recrute d'excellents étudiants puisque beaucoup d'entre eux
intègrent les meilleures écoles. Mais
c'est tout
! L'erreur fréquente est d'en déduire que le niveau d'enseignement y
est meilleur et qu'on y est mieux préparé que dans sa prépa locale.
C'est un leurre qui conduit dans certains cas à des catastrophes.
Mais alors, comment vérifier que telle ou telle prépa a un bon niveau
d'enseignement ? Très simple : il suffit de faire confiance au seul
critère objectif
que constituent les résultats
aux concours. Si la prépa que vous voulez évaluer a régulièrement
quelques admissibles aux concours Arts et Métier ou ENS avec de bons classements,
c'est que le niveau
d'enseignement de cette prépa est dans la norme et vous pouvez y aller en confiance.
Vous y aurez alors les mêmes chances de réussite que dans les "grandes
prépas". Les mêmes, vraiment ??? Non, vous y avez même plus de
chance de réussite car une bonne prépa locale vous évite
un
déracinement qui dans le meilleur des cas pèse lourd sur le
moral
sans trop affecter les performances, mais qui dans le pire des cas se
solde par un échec/dépression en première année.
Par contre, il est vrai que cette prépa n'aura pas forcément une très
bonne statistique dans le palmarès des revues tout simplement
parce que le classement y est fait par... pourcentage, ce qui constitue
un très mauvais critère de qualité !
Enfin, il faut rappeler ici que certaines prépas n'hésitent pas à faire
une grande lessive à la fin de la première année et n'acceptent pas le
passage en seconde année des étudiants susceptibles de faire baisser
leur
statistique de "classement". C'est le côté extrêmement
pervers de ce
classement qui génère ce genre de pratiques contestables.
À DHUODA, nous refusons de donner au classement de la presse
l'importance qu'il ne mérite pas. Nous préférons communiquer et compter
sur le bon sens des étudiants et de leurs parents. Jusqu'à présent, les
bons étudiants qui nous ont fait confiance ne l'ont vraiment pas
regretté, car même si nous ne pratiquons pas une sélection
injuste, nous avons fait le choix de maintenir un niveau
d'enseignement permettant d'accéder aux écoles les plus
prestigieuses.
Les débouchés
Doit-on
systématiquement passer un concours à l'issue des deux années de prépa ?
Ce
n'est pas une obligation. On peut rejoindre certaines formations sur
dossiers (notamment les masters ou certaines écoles d'ingénieurs). Une
admissibilité à un concours (en passsant simplement l'écrit) peut
également permettre d'obtenir une dispense de L2 pour s'inscrire
directement en L3. Il faut bien comprendre qu'un parcours en CPGE est
sécurisé.
Quels sont les débouchés de la CPGE PTSI/PT ?
Les débouchés classiques sont ingénieurs,
chercheurs, informaticiens.
Citons d'autres débouchés moins évident : financier/banquier,
enseignants, et bien d'autre ! Plus de détails en bas de cette page.
Les concours
Combien
coûte le passage des concours ?
Si
on est boursier, rien... Sinon, cela dépend des écoles pour lesquelles
on s'inscrit : en 2022, 180€ euros pour centrale, 180€ euros pour les
Arts et
Métiers, 320€pour les Mines, 225€ pour les INP,85€ pour polytech, 120€ pour
polytechnique (X)... Le concours des ENS est gratuit, ainsi que l'Ecole de
l'air et de l'espace.
Y
a-t-il possibilité de passer des concours à la fin de la première année
en PTSI ? Cas particulier de l'ENAC ?
Oui,
certains concours peuvent se présenter à la fin de la première année.
En ce qui concerne l'ENAC, le programme de physique et de maths du
concours correspond à celui de PTSI. Il est donc tout à fait possible
de présenter l'ENAC en s'y préparant via une PTSI. Pour être
parfaitement préparé, il vaut mieux passer le concours pendant l'année
de spé afin d'avoir complètement traité le programme de première
année.
Il est aussi possible de rejoindre l'université en
L2, la première année de CPGE validant la L1.
Questions techniques
Combien coûtent les études en prépa PTSI/PT ?
Une
année en CPGE coûtent la même somme qu'une année en lycée, à laquelle
il faut ajouter l'inscription à l'université de l'orde de 200€. La CPGE
permet ainsi des faire les deux premières années d'enseignement
supérieur quasiment gratuitement, avec un encadrement de qualité et une
reconnaissance des milieux professionnels. On conserve son capital pour
la poursuite des études qui peut s'avérer très coûteuse. Le coût
annuel de l'internat au lycée Dhuoda, hébergement et restauration,
est de l'ordre de 1700€ pour les étudiants non boursiers.
Faut-il
vraiment travailler beaucoup pour réussir en prépa ?
Oui : comme toutes les prépas, il faut travailler
beaucoup et surtout régulièrement pour réussir l'entrée dans les études
supérieures. Ce n'est pas spécifique aux prépas, mais en CPGE, on vous
explique très bien ce que vous devez faire et comment vous devez le
faire.
Y-at-il un internat ? Les places
sont-elles contingentées ?
Oui, il y a un internat. Les places sont contingentées,
mais les demandes d'internat sont honorées dans la plupart des cas. Le
coût annuel est de l'ordre de 1700€ tout compris, pour les non
boursiers.